Le développeur et éditeur Ubisoft décide d’élargir l’univers de ses jeux en empruntant un art voisin : le cinéma, ou plutôt la télévision, car la boîte française va adapter Splinter Cell sous forme de série.

Splinter Cell ne sera pas filmé en prise de vue réelle, ce qui colle assez bien avec la texture de son support originel, puisque le jeu sera adapté en animation. Des visuels réalistes, de très bonne facture, nous permettant de nous immerger à travers cette ambiance sérieuse et sombre dans un monde d’espionnage présenté, tout d’abord, par l’un de ses deux personnages principaux : Zinnia McKenna. Ce protagoniste est puissant, déterminé à se venger et à aller au bout de ce qu’elle veut entreprendre. Sam Fisher, le coéquipier de McKenna, sera une figure d’expérience, par son âge ainsi que par son vécu, ayant une certaine culpabilité de son passé, envers son ancien ami issu de la famille antagoniste : les Shetland. Un lien permettant d’approfondir le personnage, patriote de son organisme. Néanmoins, il peinera à lâcher prise.

Le duo d’espions devra donc défaire un autre duo. Celui de Diana et Charlie Shetland, (demi-) frère et sœur, à la tête d’un projet ambitieux appelé Xanadu, qui donnera l’illusion d’un bienfait écologique.

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Spoilers

Le dernier épisode « La théorie du chaos, deuxième partie » nous apportera un rebondissement scénaristique, donnant raison aux riches, dominant le monde, avant que Fisher coupe enfin la tête de cette hydre, qui ne cessera de donner naissance à de puissants investisseurs.

Splinter Cell : Deathwatch nous offre une proposition d’adaptation convaincante. Mention honorable à ce qui est (selon moi) la meilleure scène du show, illustrant un combat final d’une animation impressionnante entre McKenna et Freya, de quoi nous confirmer l’apport artistique de cette série au jeu.