
7 Ronin rejoint la liste des films américains empruntant la culture asiatique pour nous servir un divertissement correct et sympathique. Après Le Dernier Samouraï (2003) avec Tom Cruise comme tête d’affiche et avant La Grande Muraille (2016) menée par Matt Damon, c’est au tour d’une autre star hollywoodienne, Keanu Reeves, de proposer un récit autour des légendes asiatiques animées par ces créatures mystiques et ces samouraïs déchus appelés les Ronin.
Tout comme Creation of the Gods (2023) réalisé par Wu Ershan, le traitement du “Kitsune” va s’imposer comme l’antagoniste face aux défenseurs d’Ako tels que Kai ou Oishi (Hiroyuki Sanada). En effet, le Kitsune est un esprit renard prenant la forme d’une femme. C’est alors qu’un complot politique va semer le chaos, passant d’Ako coloré sous le règne d’Asano (Min Tanaka) à un lieu sombre sous la direction de Kira.
Kai (Keanu Reeves) vivra l’injustice. Il sera toléré, mais traité comme un paria. Une injustice visible par son inégalité avec le reste des samouraïs, mais également par son courage et sa force, usurpés. Cependant, des opportunités scénaristiques ont permis à Kai de s’illustrer. Par exemple, en prenant la place qui lui était due pour affronter le géant samouraï à l’armure grise, ou une nouvelle fois face à une créature contribuant grandement à restaurer son honneur ainsi que celui des autres guerriers d’Asano. En effet, ces guerriers, menés par Oishi, vont finalement, tout comme Kai, être écartés, déshonorés. Ils souhaitent rendre justice.
–Spoilers–
La résolution du film se terminera non pas dans la joie, mais dans l’honneur et dans la dignité, se concluant par le Hara-kiri.





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