
Après Demon Slayer – Le Train de l’infini et l’Arc de l’entraînement des piliers, nous aurons La Forteresse Infinie. Un film qui va plus que très bien démarrer au Japon, en allant au-delà des chiffres de son prédécesseur, ayant atteint des records au box-office. En effet, ce dernier détenait le titre du meilleur démarrage sur le sol du pays au soleil levant, jusqu’à ce que la suite de la saison 4 de l’animé vienne le détrôner, ce qui a de quoi annoncer la couleur autour de l’engouement de l’œuvre d’Haruo Sotozaki.
Le cliffhanger de la fin de la dernière saison, nous laissant sur cette chute infinie, permettra de nous présenter ce nouveau décor aussi impressionnant qu’hostile. Cette multitude de bâtiments, tous éclairés par des lanternes, forment une forteresse, qui sera la nouvelle arène de Tanjiro, Inosuke, Zenitsu accompagnés des piliers face à ces démons et lunes supérieurs.
L’objectif sera d’exécuter Muzan, le maître des démons, qui organise toute cette terreur. Chaque personnage va être divisé en plusieurs groupes, telle une structure chorale. Que ce soient les différents piliers, Zenitsu, ou Tanjiro avec Giyu le pilier de l’eau ou même à l’extérieur de la forteresse présentant Kochō face à Doma, la deuxième lune supérieure. Le récit nous présente donc les piliers ainsi que les pourfendeurs qui cherchent à se venger de ces démons, tueurs de leurs êtres chers. Cependant, celui qui sera le plus représenté et qui voudra également obtenir vengeance par sa quête de puissance sera Akaza, la troisième lune supérieure. Cette fois, ce sera l’ennemi qui voudra se venger, en réponse à sa backstory, touchante, humanisante. Il s’illustrera face à Tanjiro, en impressionnante progression, dans les rails du shōnen, qui souhaite aussi se venger de l’ancien pilier du feu, Rengoku. D’ailleurs, c’est une très bonne idée d’avoir eu une proposition de combat qui se compose d’un pourfendeur et un pilier contre Akaza. Cela permet de crédibiliser la mort épique de la victime du démon senteur d’aura, qui aura combattu seul contre ce dernier.
Techniquement, le film est chef-d’œuvresque. Une animation d’un niveau rarissime produite par ufotable, studio qui a donné vie à l’animation de Demon Slayer. Des éclairages somptueux, émanant de l’infinité de lanternes accrochées aux bâtiments, ainsi que des lumières apportant du relief aux couleurs des personnages, en utilisant la même colorimétrie à travers ces plans larges.

Demon Slayer introduit une guerre, dorénavant plus que concrète par ces multiples affrontements à travers cet antre démoniaque contrôlé par Muzan. Des combats prometteurs, lors des prochains films de la franchise, nous laissant dans l’impatience de les découvrir lors de la suite de cette œuvre, à l’écriture de personnages sympathiques et à l’image grandiose.
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