Le monde de Nemo, est l’un des plus grands succès de l’écurie Mickey-Pixar, empochant pas loin du milliard de dollars, il est devenu le film d’animation le plus rentable de l’histoire, après sa campagne dans les salles de cinéma. Aujourd’hui, sa place est détenue par un projet, bien moins inspiré : Le roi lion en 2019.

UNE OUVERTURE TRAUMATISANTE

L’introduction de l’œuvre, est sans doute l’une des scènes les plus marquante, surtout visionnée par un jeune spectateur. Elle aura le mérite d’apporter de la violence (en hors-champs), venant briser la vie idéale de Marin et Corail, ce qui aura de quoi choquer par la surprise venant de ce brochet terrifiant.

D’entrée, avant cet événement funeste, nous aurons déjà l’exposition de Marin, ne prenant pas de risque, avec son choix de prénoms à destination de ses multiples enfants. En effet, il veut les appeler… Marin Junior… Il lui faudra l’avis de sa femme pour sortir de cette idée peu personnalisée, qui aime un certain nom donnant naissance au protagoniste principal du film.

Nemo, ne sera pas seulement le résultat du manque d’originalité de Marin, car il sera surtout la lueur d’espoir qui lui reste dans sa vie. Son fils, qu’il va (sur)protéger, va être évidemment crédibilisé par l’attaque du poisson carnassier. Ce nom, anecdotique, désigne également celui d’un personnage crée par Jules Verne dans 20 000 lieues sous les mers, un marin connu pour ses explorations à bord de son Nautilus.

Finalement, contre toute attente, ce voyage non-prévu, permettra de faire grandir un père, traumatisé par ce qui l’entoure, ennuyeux, loin de l’humour qui lui est prédestiné pour un poisson-clown. Il préfère « vivre » enfermer dans son anémone, de sortes à ne pas prendre de risque à l’extérieur, redoutant aussi de laisser son fils entre d’autres mains.

« LA BOUCHE HUMAINE EST RÉPUGNANTE« 

L’antagoniste principal, est l’être humain. Même s’il va permettre aux deux personnages de découvrir le monde, il sera celui qui va se permettre de séparer une famille, pour le plaisir de ses propres yeux. Darla sera représenté comme le petit monstre que l’on pourrait associer à Sid, dans Toy Story (1995). Des humain, sans humanité, fonctionnel, pour que l’on puisse être dégoûté des travers de notre espèce, tout comme ce bateau de pêche, qui sera une énième menace pour ces poissons.

UN PARADOXE D’ESPACE

En réalité, le film aurait pu très bien s’appeler le monde de Marin, car c’est lui qui va devoir entreprendre ce long périple pour pouvoir retrouver son fils incarcéré dans un aquarium chez un dentiste à Sydney.

Sans le vouloir, Marin, ne va pas seulement effectuer un voyage pour sa progéniture, car cette traversée de l’Océan va lui servir de séance thérapeutique, lui donnant l’occasion de se soigner de cet événement passé et de pouvoir grandir, par la suite. Il va découvrir le merveilleux, faire connaissance avec Dory à l’antipode de son caractère, avec qui, il deviendra très bon ami, lui permettant par la même occasion de devenir un peu plus sympathique. Une compagnon de voyage tirant vers le haut Marin, lui apprenant à lâcher prise ainsi que de faire confiance. Marin l’aide également, en retour, s’échangeant des valeurs, constituant une amitié solide. Il va même s’instruire, se renseignant sur l’âge de Crush, la tortue de 150 ans !

Le père de Nemo, accompagné par Dory va également vivre des moment dangereux. De l’attaque de requin, à la nuée de méduses, en passant par le poisson abyssal, marquant un aspect majeur de la vie devenant tout comme les bons moments : des expériences, qui vont permettre à Marin de enfin vivre.

  • Marin : a peur du vaste de l’Océan et du monde qui l’entoure. Il va donc devoir se confronter à cet espace immense.
  • Nemo : veut découvrir le monde. Il va se confronter à un petit espace cloisonné.

Tout les deux apprendront de ces expériences différentes dans sa formes, par l’espace, mais qui se confondent par leurs fonds, avec des expériences similaires, comme découvrir de nouvelles personnes ou acquérir du courage.

Le monde de Nemo sera une épopée marquant les jeunes générations, ayant eu la chance de découvrir ce grand film. Issue de l’âge d’or de Pixar, le métrage adressera la morale de la liberté, s’affranchissant des différentes peurs légitime qui pourrait nous empêche d’avancer et de grandir.