
Plus de James Wan à la réalisation, pour le troisième opus de Conjuring, se prénommant « Sous l’emprise du diable« . Ce qui aura de quoi nous inquiéter, car le style du réalisateur australien est l’ADN de Conjuring. Néanmoins, il sera bien présent dans le projet en tant que co-auteur et producteur exécutif. D’autant plus que, celui qui prendra les commandes derrière la caméra sera Michael Chaves : un cinéaste méconnu, ayant comme expérience dans l’épouvante, un court-métrage d’horreur appelé The Maiden, que vous pouvez visionner ci-dessous.
Le métrage aura à sa disposition un budget quasi-équivalent à celui de Conjuring 2 : Le Cas Enfield. Un budget qui permettra de rendre les idées du cinéaste plus crédibles, comme l’illustre cette créature, sortant de l’eau attrapant sa victime à travers un sceau (dans « The Maiden« ), transposé dans cette attaque similaire venant d’un lit à eau dans Conjuring.
Cette fois, nous n’allons pas découvrir une enquête vécue par les Warren, se liant avec le récit principal. Une référence au film de William Friedkin, sera illustrée, par l’arrivée du père Gordon, afin d’annoncer (déjà) l’exorcisme. Il se conclura par Arne, se sacrifiant en sauvant David. L’enfant est sauvé, mais Arne va alors être victime de l’emprise de la sorcière, qui est un canal entre le monde qu’elle oppresse et les entités démoniaques.
ENQUÊTE PARANORMAL
Une autre différence sera d’avoir comme antagoniste, non pas une créature venant d’outre-tombe, mais un être humain, invoquant le mal, pour le servir.
–Spoilers–
L’enchaînement progressif de séquences horrifiques, évoluant majoritairement dans une maison hanté, sera délaissé au profit de plusieurs décors utilisés, afin de couvrir un espace assez grand pour pouvoir progresser dans l’enquête menée par Ed et Lorraine Warren. Ils vont devoir sauver Arne, victime de possession démoniaque entrainant un meurtre. Dans un second temps, le film ressemblera davantage à la traque d’un tueur en série sous forme d’épouvante. Une forme qui contrastera avec les œuvres de James Wan.
Dans le deuxième film de la saga, les médias sont venus essayer de prouver la véracité des phénomènes. Dans ce métrage, ce sera au tour de la justice de convaincre.
Le suspect plaidera non-coupable devant la cour pour possession démoniaque, ce qui sera assez spécial comme situation, pour ces métiers encrés dans un réaliste se basant sur des preuves, tous comme pour les médias.

Malgré la volonté de Chaves, il sera compliqué d’égaler le niveau de maîtrise de James Wan, ce qui se fera ressentir dans le métrage, qui peinera à avoir une qualité avoisinant les deux premiers films, porteur d’une aura révolue.
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