Badh (Marine Vacth) portera à elle seule le film gravitant autour d’elle. Membre de la cellule Alpha, la DGSE a créé une unité d’élites appelé « cellule Alpha » chargée de protéger les ennemis de l’État français, à savoir dans ce métrage, le terrorisme.

Un métrage inspiré de la saga d’espionnage Jason Bourne : un ex-agent devant reprendre du service et qui sera traqué par ceux qui l’ont créé professionnellement.

AUSSI BON QUE MATT DAMON ?

La réponse est non ! Badh contient quelques défauts qui sont camouflés par l’écriture du personnage ou le divertissement mis en scène par Guillaume de Fontenay. En effet, le personnage incarné par Marine Vacth a très peu de lignes de dialogues, ce qui fait sens par rapport au protagoniste qu’elle interprète, par son regard froid, son silence et son efficacité lors de l’atteinte de ses objectifs. Cela permettra d’éviter un jeu dialogué, qui n’est (pas forcément pour le personnage principal) pas très convaincant, pour les autres personnages.

Cependant, la prestance de l’actrice sera convaincante. Des scènes de combats, tout aussi crédible, filmés à l’épaule pour apporter du réalisme, en ressentant la vitesse frénétique des séquences, permis par l’instabilité tout aussi crédible, inspiré du jeu de Matt Damon dans sa saga de prédilection. Néanmoins, le film ne dispose pas d’un scénario suffisamment intéressant et original pour convaincre davantage.

On sera sur une histoire de vengeance, ou plutôt de protection envers celui qui lui a permis de vivre un monde meilleur, loin de la violence qu’elle a vécu auparavant.

Copyright Pan DistributionStars Marine Vacth, Salim Kechiouche

Badh est un film assez divertissant, permettant de tolérer ses défauts, grandement aidés par sa faible durée.