
–Spoilers–
Purl se concentre sur la présence de la femme dans un monde patriarcal, tandis que Bao sera un court-métrage qui ne parlera pas de politique, mais d’émotions. En effet, le film s’ouvre sur une femme préparant à manger, insufflant les ingrédients dans cette pâte blanche, qui prendra vie. Elle va alors s’en occuper, l’éduquer, sans le père, comme son enfant, passant à l’adolescence, avant de devenir adulte, ce qui, dans l’ordre des choses, peut devenir synonyme de quitter le foyer familial. Un Bao (un fils) grandissant à travers le temps qui file sans qu’on ait le temps de s’en rendre compte.
Domee Shi nous a présenté, lors de cette première partie, un lien d’une sensibilité forte entre une maman prenant soin de son enfant, traduisant d’un immense amour entre une mère et un fils. Ce qui sera d’autant plus dur pour nous, de retenir nos larmes, lors de cette tristesse due au départ de son fils. Nous ressentons la déchirure émotionnelle, la souffrance qu’elle va subir, voulant garder son fils près de lui pour elle seule, n’acceptant pas son départ.
Une tristesse qui continuera jusqu’au dénouement révélant le vrai fils à la tête de Bao, ainsi que la comparaison de ce petit pain vapeur farci avec son fils. C’est alors qu’il revient voir sa mère, mais cette dernière est fâchée de l’éloignement causé par son fils. La douleur viendra s’atténuer par le partage de la nourriture, qui a donné vie à son fils. Ce sera le premier pas de la réconciliation jusqu’à l’acceptation de voir son fils grandir, en compagnie d’une autre.




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