Comme quoi, la persévérance et la détermination sont souvent source de réussite. En effet, Hwang Dong-hyuk n’a pas lâché son projet pendant plus de 10 ans, avant que les financiers acceptent de produire cette série appelée : « Squid Game« . Une série phénomène de tous les records. Elle est la plus regardée de Netflix à son démarrage (pour la saison 1). Pour la saison 2 : 68 millions de vues en 3/4 jours, mais est-ce que la dernière saison va nous offrir un nouveau record d’audience ? Avant d’avoir la réponse à cette question, intéressons-nous aux 6 derniers épisodes de la sériecontenant des spoilers !

ENTRE IMPUISSANCE, CULPABILITÉ ET DRAMATURGIE

Seong Gi-hun (Lee Jung-Jae) continue son second parcourt, qui a débuté pendant le début de la saison 2. Il va dépenser toute l’énergie, toute son âme pour sauver et aider les participants, de sorte à achever ce terrible jeu morbide. Il va alors pour ce faire, mener une révolution menant à l’échec. Après cet événement (Saison 3), Seong va abandonner, impuissant face la monstruosité ainsi qu’à la perversion pécuniaire de l’Homme. Il va lâcher prise, ne pouvant dépenser plus d’énergie, vide, sans âme, se mettant même en retrait dans la série afin de montrer à quel point il n’en peut plus, au point de ne plus pouvoir endosser le premier rôle sur le petit écran.

Nous aurons, dans le capitole présenté dans Hunger Games (2012-2015) un autre divertissement meurtrier amorcer par Kinji Fukasaku dans son métrage Battle Royale (2000). Tout comme dans le récit de Panem, Squid Game exposera une critique de la haute société, se délectant avec excentricité à travers une caractéristique psychotique, se régalant de la misère des endettés qu’ils exploitent sadiquement, par cette cagnotte.

La culpabilité va être de mèche à l’impuissance, surtout à travers le personnage de Ae-sim Kang interprétant Jang Geum-ja, qui va offrir l’une des trois plus grandes forces dramaturgique de la saison. Aimer un fils, en le dénigrant avant de regretter, avant de devoir le tuer malgré tout l’amour que la mère porte à son enfant, est une dramaturgie très touchante ponctuée par le suicide de Jang, rongée par la culpabilité.

NOUVEL ESPOIR POUR SEONG

Le second angle dramaturgique se terminant à la fin du troisième axe émanera de la situation de Kim Jun-Hee (Yu-ri Jo), qui, enceinte du père ayant remporté le prix de la plus grande pourriture de la saison et peut-être même de la série, accouche dans un environnement, aucunement propice à la naissance d’un nouveau-né, blessée à la cheville, devant se sacrifier afin de sauver son fils.

Ce nourrisson va redonner espoir en Seong, retrouvant son humanité. Il va redevenir impliqué par cet enfant qui décide de protéger tout comme sa mère (en vain). C’est alors qu’il va rendosser son rôle de héros auquel il est destiné. Il va devoir affronter seul avec ce bébé, n’ayant rien demandé, face à ce groupe d’hommes, avides d’âmes, détestable au plus haut point.

Même si on s’attend au dénouement de cette fin de série, on ne peut qu’admettre, que cela doit se finir comme cela, afin d’achever l’objectif et l’arc scénaristique de Seong de la manière la plus cohérente qu’il soit, selon la mission du personnage et de ses valeurs. Son sacrifice permettra de sauver ainsi qu’à défendre ses idéaux. Un message qui montre que le seul véritable innocent de l’œuvre, sera le gagnant du jeu, sans convoitiser un seul centimes et sans avoir commis un seul meurtre. L’enfant de Kim remporte donc la final, emportant Seong qui achève sa croisade héroïque.