En attendant Predator : Badlands, sortie prévu en novembre 2025, par Dan Trachtenberg, ce dernier nous proposera une version originale de la franchise régie par John McTiernan en 1987, par sa texture : l’utilisation de l’animation. Nous retrouvons donc, le réalisateur de 10 Cloverfield Lane, après sa dernière proposition en 2022, avec Prey, parut tout comme ce métrage sur la plateforme aux grandes oreilles.

ANIMATION DU POINT POSITIF ET NÉGATIF

Dan Trachtenberg, expose une partition originale de l’univers culte qui s’est dorénavant approprié. En effet, réaliser un film d’animation « Predator », a de quoi nous intriguer. Cependant, est-ce que l’animation sera-t-elle utile pour ce nouveau volet ? La réponse est oui, mais ce choix va appuyer sur un défaut.

Tout d’abord, l’animation, par ailleurs très bonne, surtout pour ses scènes de combats, va permettre au cinéaste d’étendre son terrain de jeu dans une forme ludique, par ces changements d’époques et de cultures. En effet, on passe de l’univers nordique des Vikings aux virtuoses du sabre japonais, en passant par l’armée américaine, pendant la Seconde Guerre mondiale.

(spoiler) La chose la plus réussie du métrage réside dans la surprise et l’illusion entreprit par le titre « Killer of Killers ». Un intitulé qui semble être destiné à décrire l’alien, par sa force titanesque, que l’on a pu voir à travers ses performances passées. La véritable identité de ce statut de tueur s’adresse, en réalité à l’être humain, qui s’avère être plus fort que le Predator, venant à bout de ce dernier dans chacune des époques respectives. Le problème, c’est que, à chaque fois, le monstre est exécuté, nous montrant que le Predator n’est pas si fort que ça, finalement. Ce qui est un léger problème, car l’icône de la créature s’est en partie créée par sa quasi-invulnérabilité. L’animation permet d’autant plus, de le rendre, plus massif, plus impressionnant. Tout ça pour être terrassé plusieurs fois.

LA GÉOPOLITIQUE PLUS FORTE QUE L’ESPACE

Chaque Predator tué, a son champion, jeté dans une arène pour affronter le « boss final ». Ces différentes cultures devront s’affronter. Cela a de quoi rappeler différents conflits hors de nos écrans dans le monde. La force de l’humanité va finalement être permise par l’entraide, pour vaincre ce qui la menace.

Predator : Killer of Killers est une proposition globalement réussie et sympathique, à voir, par cette animation très inspirée. Nous aurons un Predator moins fidèle à ses codes, par sa vulnérabilité, ou sa caractéristique de chasseur qui sera seulement mentionné en fin de métrage. Néanmoins, Dan Trachtenberg n’oubliera pas de garder certains éléments qui caractérisent la créature, avec le cliquetis de sa mâchoire, ou sa vision thermique en vue subjectif.